Laetitia Saint-Paul, Députée du Maine-Et-Loire.
Comment avez-vous découvert les courses hippiques ?
Les premiers contacts que j’ai eus avec les courses hippiques remontent à mon enfance. Mon grand-père y jouait régulièrement. Pour autant, mes premiers liens réels avec la filière « cheval » remontent à mon installation dans le Saumurois. Ils se sont développés dès les premiers mois de mon mandat. Elue de Maine-et-Loire, et notamment de Saumur, ville connue internationalement pour son patrimoine équestre, je me suis rapidement intéressée à ces questions. La première course hippique à laquelle j’ai assisté était à l’hippodrome de Verrie, à l’occasion d’une chasse aux œufs de Pâques organisée en parallèle des courses. Cela avait énormément plu à mes enfants. Cette journée a permis une réelle découverte familiale de ce secteur et les rencontres que j’y ai faites m’ont particulièrement sensibilisée aux enjeux du milieu ; cela avait d’autant plus appuyé mon envie de m’engager pour le secteur. J’y reste aujourd’hui particulièrement attentive, aux côtés des élus locaux et de mes collègues engagés au sein du groupe d’études.
Quel regard portez-vous sur ce secteur ?
Je considère qu’il fait partie du patrimoine culturel immatériel de nos territoires, et, bien sûr, qu’il s’agit d’un fleuron de la circonscription que je représente. L’hippodrome de Verrie et le Cadre noir en sont des symboles ! Le secteur hippique contribue au rayonnement de la France partout dans le monde et à l’attractivité touristique de nombreuses villes moyennes. Depuis le début de mon mandat, je tiens à soutenir l’ensemble du secteur à travers mon action de parlementaire, notamment aux côtés de ma collègue Martine Leguille-Balloy et du groupe d’études qu’elle préside. Pour garantir sa pérennité, le monde politique doit faire bloc ; nous y travaillons.