Laurent Saint-Martin, Député du Val-de-Marne.
Comment avez-vous découvert les courses hippiques ?
En tant que député de la troisième circonscription du Val-de-Marne, j’ai eu la chance de visiter à plusieurs reprises le domaine hippique de Grosbois (94) et de rencontrer les professionnels de ce centre d'entraînement de Trotteur d'excellence.
Pour rester à l’écoute des enjeux de la filière équine, j’ai intégré le groupe d’études Cheval à l'Assemblée nationale en tant que Vice-président et suis devenu membre du “Conseil indépendant pour la Filière des Courses Hippiques” (CIFCH).
Quel regard portez-vous sur ce secteur ?
La filière équine est un secteur aux composantes multiples : à la fois haut lieu de sport et de courses hippiques, de culture et de patrimoine, de loisir et de divertissement, d’histoire et de nature, entre autres.
C’est un secteur économique à part entière, regroupant une grande diversité d’acteurs, d'activités et d’emplois, également fortement impacté par la crise actuelle.
Outre les mesures de soutien à la filière qui ont été prises, il convient à mon sens de saisir les opportunités pour renforcer l’attractivité de ce secteur. A cet égard, j’avais dès 2018 attiré l'attention de la Ministre des sports sur le potentiel du domaine de Grosbois pour accueillir les Jeux Olympiques (JO) de Paris 2024.
Si ce fleuron du trot français a bien été sélectionné comme centre d’entraînement, il faudrait aller encore plus loin en choisissant le site de Grosbois pour accueillir les épreuves équestres des JO 2024.
Facilement accessible par sa proximité directe avec Paris, ce site dispose d’ores et déjà des infrastructures nécessaires, permettant à la fois d’accueillir des compétitions internationales jusqu’alors inédites dans le Val-de-Marne, et de limiter les dépenses allouées à l’adaptation des lieux, dans un contexte où la crise oblige à une vigilance accrue quant à l’efficacité de la dépense publique.