Géraldine Bannier, Députée de Mayenne.

Comment avez-vous découvert les courses hippiques ?

Je ne peux me souvenir du premier jour où j'ai découvert les courses... Mon prénom, qui a dû m'être donné précipitamment, me vient, paraît-il, d'une petite fille qui déambulait sur un champ de courses. Je n'étais sans doute pas haute comme trois pommes que je foulais déjà les hippodromes de la Mayenne, Nuillé-sur-Vicoin en tête, petit hippodrome au superbe panorama, d'où ma famille maternelle est originaire, mais aussi Craon, Méral, Laval. Les courses hippiques ont donc toujours fait partie de mon univers, mes parents étant des habitués et passionnés. Plus tard, j'ai pris plaisir à jouer mais toujours avec raison et plutôt pas mal de chance...Mais j'aime par-dessus tout le spectacle, les chevaux à l'effort, l'ambiance familiale des hippodromes, capables de réunir toutes sortes de gens.


Quel regard portez-vous sur ce secteur ?

C'est un univers de passion. De patience aussi. Chacun sait, dans ce milieu, quel travail est nécessaire pour amener le poulain jusqu'à sa première course, puis pour l'accompagner jusqu'à de potentielles victoires ou places. Il y a de très belles réussites. Des échecs aussi. Un lien très fort à l'animal sans lequel rien n'est possible. Une histoire qui s'écrit en commun. L'univers des courses avant de parler de secteur est fait de cela. Pour le reste, s'il est parfois méconnu des néophytes, le secteur fait vivre nombre de professionnels, nécessite des savoir-faire en constante évolution et dessine notre ruralité.

C'est pourquoi, il a besoin de notre soutien tout particulièrement dans le contexte de crise sanitaire actuel qui met à mal les équilibres financiers.

Précédent
Précédent

Nathalie Delattre, Sénatrice de Gironde.

Suivant
Suivant

Laurent Saint-Martin, Député du Val-de-Marne.