Antoine Lefèvre, Sénateur de l’Aisne.
Comment avez-vous découvert les courses hippiques ?
Ayant grandi à Laon, j’ai côtoyé depuis mon plus jeune âge, en accompagnant mon père, les courses hippiques de notre hippodrome local, géré par la Société des Courses de Laon qui, vieille de plus de 176 ans, est la plus ancienne société encore en activité aujourd’hui en France.
Proche du Président Jean Frère, j’ai pu découvrir à ses côtés l’action incroyable de quelques bénévoles qui font vivre toute une filière avec la très large variété de métiers qu’elle contient. Je suis aussi très fier de l’hippodrome de La Capelle, dont les installations olympiques de sauts d’obstacles le placent dans la catégorie des stades hippiques internationaux.
Quel regard portez-vous sur ce secteur ?
Le monde des courses est un monde très populaire et divertissant, bien loin de l’image d’Épinal des courses mondaines et huppées de Longchamp ou d’Auteuil. C’est une animation de longue date créatrice de brassage social, ainsi qu’un vecteur de développement économique et d’attractivité pour les touristes de la région mais aussi d’ailleurs. Il permet de mettre en lien des mondes différents, celui de l’élevage, celui des entraîneurs et des jockeys. Il transporte enfin et surtout un très beau message sportif, de solidarité dans la compétition et de ténacité.
C’est pour toutes ces raisons que je soutiens avec ferveur les acteurs de nos hippodromes, d’autant plus dans le contexte de la crise sanitaire qui a lourdement impacté le secteur des courses hippiques.ra reprendre également bientôt, car c'est aussi ce qui fait l'âme de ce sport, qui fait vibrer la France.