Sonia de la Prôvoté, Sénatrice du Calvados.

Comment avez-vous découvert les courses hippiques ?

Je suis née, j’ai grandi et je vis à Caen dans le Calvados. La filière équine et ses courses hippiques sont incontournables pour tous les Calvadosiens, tous les Normands. Terre d’élevage, de compétition, de courses hippiques, de recherche équine, de passionnés et d’accueil pour toute cette filière, le cheval est au cœur de mon département et constitue son identité, son ADN. La filière équine fait partie de notre patrimoine, elle est un maillon essentiel de notre activité économique, porteuse d'avenir, de développement et créatrice d’emplois. Sept hippodromes dynamisent notre département et contribuent collectivement avec l’ensemble des acteurs équins au rayonnement international du Calvados. L’hippodrome de Caen, datant de 1839, est en plein cœur de ville. Les grands prix de Caen, des Ducs de Normandie et du Calvados sont des évènements connus de tous, et voir courir les chevaux fait partie de ma jeunesse.

Quel regard portez-vous sur ce secteur ?

Dans le contexte actuel, mon regard est surtout très attentif et vigilant pour l’ensemble de la filière dont les courses hippiques. En effet, tous ses acteurs sont durement touchés par la crise épidémique de la Covid-19. La Normandie étant la première région de France des élevages de trotteurs, de pur-sang et de recherche équine, elle est conséquemment dotée d’un grand nombre d’emplois, d’entreprises et de structures dédiés au cheval et une recruteuse cruciale pour l’avenir de cette filière. Les professionnels et amateurs de notre département sont donc très affectés et l’ensemble des décideurs locaux dont en première ligne le Conseil départemental soutient, accompagne et travaille pour que l’impact du coronavirus soit le plus modéré possible à moyen et à long terme. Après s’être cabré, le monde du cheval avance maintenant au pas et j’espère un retour rapide à pleine vitesse !